Le plancher des vaches

Le temps de me remettre d’un nouveau week-end de chantier intensif, avec plus de 24h sur le champ de bataille en deux jours, me revoici sur le blog pour quelques photos qui mettent du baume au cœur.

Plancher définitif à l'étage, avec "découpe" des espaces humdes

Mission numéro 1 pour le samedi : déterminer les mesures et équerrages de la salle de douche, salle de bain et toilette (qui seront carrelées) pour poser le reste du plancher en OSB 12 (SDB, SDD, toilette) et en OSB 18 (le reste). La surface n’est pas énorme, mais il faut tout de même un peu « concevoir ».

Et puis il y a quelques découpes un peu subtiles, menées de main de maître par Thierry, qui nous gère des tours de colonnes d’une précision à couper le souffle. On dirait que la colonne est posée sur le plancher !

Le reste du samedi est consacré à un grand rangement avant d’attaquer la priorité numéro 2 : la pose des lambourdes au rez-de-chaussée ! Avec les échafaudages dans le hall, deux tables, du bois et des brouettes d’outillage dans le chemin, faire place nette pour commencer ce chantier est déjà un boulot en soi.

Dès l’aube du samedi, Thierry attaque le calage des lambourdes de base pendant que je chipote EPDM et freine-vapeur. Pas question de laisser l’air s’engouffrer sous les châssis. Il faut joindre le freine-vapeur à la dalle béton avec une ligne de colle Orcon. Jusque-là, rien de compliqué. Mais alors que les châssis sont posés sur une bavette EPDM destinée à diriger l’écoulement vers les drains « bien comme il faut » à l’extérieur, rien n’a vraiment été prévu pour l’intérieur. Pour empêcher tout écoulement intempestif, il faut impérativement faire remonter l’EPDM. Mais au même endroit, il faut faire descendre le freine-vapeur. Mert

Je suis donc bon pour couper la bavette quasi à ras du châssis, puis la faire remonter d’un petit centimètre avant de la coller avec des tout petits bouts de tape. Nettoyage, chipotage, pose du reste du freine-vapeur, orconnage… le temps de gérer l’étanchéité, Magic Thierry a presque fini la mise à niveau des CLS de base, et j’attaque donc la pose des lambourdes proprement dites.

À la fin de la journée, le résultat est à la hauteur des espérances… Toutes les lambourdes sont posées à niveau et vissées, le tour de colonne est complètement fini (et parfait à nouveau…) et on est presque prêts à poser le plancher.

Vers 18h, je quitte le chantier dans un état proche de l’Ohio… ce genre de boulot défonce les jambes à force d’être accroupi, debout, à genoux, debout, à genoux, accroupi, debout… et accessoirement, tout déplacement nécessite de soulever ses pieds d’un bon 15cm, ce qui – l’air de rien – use pas mal en fin de journée.

Comme je suis en congé ce vendredi et que Philou aussi, on va poser les quelques gaines électriques nécessaires, remplir le tout de liège, puis faire un beau plancher et donner un nouveau visage au rez-de-chaussée… Yihaaaaa