lundi 14 mars 2016

Abus de cloisons alcoolisées


Vendredi, j’ai pris congé, là comme ça, paf ! Histoire de rajouter une petite journée chantier au week-end, passée en compagnie de Philou sur la pose du plancher et les cloisons de l’étage. Presque tout le travail préparatoire était déjà fait, et il ne nous restait qu’à passer quelques gaines pour l’électricité avant de s’atteler à l’OSB. Journée un peu plus courte aussi, puisqu’il a fallu aller refaire quelques courses chez Mpro (pour l’Eterspan de la salle de bains) et chez Bourguignon (de l’OSB, de l’OSB, toujours de l’OSB).


Les premières plaques en repartant du poêle sont les plus difficiles. Se reprendre sur un morceau de plancher existant n’est jamais optimal, et même si on avait bien bossé sur les niveaux, certaines plaques récalcitrent bien comme il faut, et la zone de connexion avec le hall est la plus riche en chipotages divers et variés.


À la fin de cette première journée, l’objectif n’est pas franchement atteint, mais on a mis une bonne partie du liège, les gaines sont tirées et toute la partie la plus difficile du plancher est faite. On se récompense donc avec un petit souper « entre mecs » chez Alex qui dérape sévèrement jusqu’à 3h du mat’ arrosé d’une forte dose de très bon rhum…

Le lendemain, je suis censé être chez Val à 8h30 pour l’aider à démonter son escalier, mais quand je pointe ma fraise à 9h20, l’occiput bien calé dans mon fondement, l’escalier est déjà proprement débité dehors… Manu a frappé ! Bon, ben toutes mes confuses. Ce sera pour une prochaine fois.
Direction le chantier donc (le mien), avec un mal de crâne lancinant et un barbouillage d’estomac aux proportions bibliques. Au carrefour de la sortie de Sauvenière, j’ai bien marqué 5-10 secondes d’arrêt pour me foutre un gros coup de pied au cul et ne pas rentrer à la maison m’enterrer dans mon lit pour la journée. Mais ça n’aurait rien arrangé à mon état, et ça m’aurait mis un coup au moral de me retrouver dimanche avec un demi-plancher posé en 2 jours. Hue donc. Quand faut y aller, faut y aller.


À un train de sénateur, j’entame donc la deuxième partie du plancher (heureusement nettement plus facile…) avant de voir débarquer Philou vers 13h, bien plus frais que moi qui commence à peine à récupérer quelques vagues neurones. Contre toute attente, on finit donc la journée avec un tout nouveau revêtement de sol isolé pour le salon et la salle à manger, et la forme me revenant tout doucement, on termine même par un bon gros rangement qui fait du bien !

  
Dimanche, c’est le jour tant attendu des cloisons de l’étage. Aujourd’hui, on délimite nos chambres, on crée des espaces, on « aménage ». Il n’y a plus de béton dans la zone et tout est de niveau, donc les choses sont nettement plus aisées, et on (car oui, Philou a récidivé et m’a rejoint vers 13h) abat le job dans la journée. Résultat : on n’aura pas de soucis d’espace, les chambres seront grandes… très grandes même !




Le week-end se termine avec la furieuse envie qu’il continue encore et encore… Là, je suis dans le train pour Bruxelles, mais j’ai juste envie de monter les cloisons du WC, de la salle de bains et de la salle de douche pour vraiment définir les espaces et me projeter dans ma baignoire… mais il faudra attendre le week-end prochain pour de nouvelles aventures !




Un tout tout grand MERCI à toi Phil, c’était précieux de t’avoir… Deux mains gauches en plus, ça fait quand même des bras, et surtout de la bonne humeur et de la compagnie… Sans compter que les mains deviennent un peu moins gauches, et que t’es reparti avec tous tes doigts !

 

3 commentaires :

  1. Bonjour bonjour,

    Quel est votre isolation murale?
    Vous n'avez pas peur d'humidité dans cette isolation?

    Bonne continuation !

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    1. Bonjour, gens de passage !

      Notre isolation murale est composée de broyat de liège sur le premier mètre en hauteur (zone d'humidité ascensionnelle potentielle). Nous avons choisi ce matériau pour plusieurs raisons :
      - Propriétés isolantes correctes
      - Imputrescibilité, durabilité et maintien des propriétés isolantes malgré l'eventuelle humidité
      - Isolant en vrac, capable de combler des espaces totalement irréguliers
      - Caractère naturel et "récup" du matériau (il s'agit en réalité de bouchons de pinard broyés)
      - Prix tout à fait correct (85€/m3)
      - Finalité sociale (c'est un centre d'activités pour handicapés qui produit cet isolant)

      Au delà d'un mètre de hauteur, nous allons insuffler de la cellulose. à nouveau, plusieurs facteurs ont guidé notre choix :
      - Bonnes propriétés isolantes
      - Isolant en vrac
      - Prix abordable
      - matériau recyclé

      Voilà voilà... j'espère que ça répond à vos questions... n'hésitez pas à en poser si vous en avez d'autres... ;)

      Stan

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    2. Merci,
      C'est une super idée !

      Vous faites vraiment un beau projet, peu prennent le temps de faire un blog...

      Pour ma part c'est des briques sur 30cm avec un rejointoyage en fin de vie que je n'ai pas envie de refaire tout de suite...
      Je vais donc tenter les panneaux PIR en intérieur (Pas écologique du tout et ne respire pas...)

      Le liège est vraiment bon sous cette forme là. En panneaux on perd le coté économique et surtout écologique (Industrie assez lourde pour les produire en gros panneaux)...

      Bonne continuation !

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