Les petites misères…

C'est tout de même moins bordélique...

Voilà plus d’un mois et demi que rien ne se passé sur le blog et – une fois n’est pas coutume – c’est aussi parce que le rythme des travaux s’est pas mal ralenti en ce début d’été. De vacances en week-ends chargés, de barbecues géants en sessions de boulot sur les festivals, il faut avouer qu’on a un peu moins cravaché ces deux derniers mois. Et il faut ajouter que le boulot réalisé actuellement n’est vraiment pas des plus passionnants ni des plus spectaculaires.

Concrètement, on a terminé la préparation sommaire des abords et on est en train de préparer la mise en place des structures d’isolation. C’est-à-dire qu’on effectue des petites réparations de maçonnerie, qu’on corrige les petites erreurs faites dans la précipitation du coulage de la dalle en avril, qu’on a traité le grand châssis pour éviter qu’il ne grisaille, qu’on a arraché plein de chardons pour tenter de maîtriser leurs tendances colonialistes,… et plein d’autres petites broutilles du genre. 

Pas folichon folichon donc, mais il faut en passer par là, et quand on pourra enfin attaquer les structures d’isolation, ça nous fera un bien fou. Heureusement, c’est pour bientôt, et comme on est en congés pour deux semaines dès la fin de celle-ci, ça devrait avancer un bon coup !

Quelques photos récentes, et on reparle de tout ça d’ici 2-3 semaines !

Ferraillage home made pour cheminée

 La cheminée... voila un bel exemple de "petite misère". Dans la pièce de gauche au rez-de-chaussée se trouve une cheminée qui ne servira plus jamais à rien, et que nous voulons donc combler (elle est en saillie par rapport au reste du mur, et donc soit on rebouche, soit on perd 25cm dans une pièce qui n'est déjà pas énorme. On se dit "easy game, il suffit de remonter des blocs fins dans le creux, et c'est fait. Que nenni point non guère, car pour poser un bloc, il faut un truc plus ou moins stable et plus ou moins plat. Or le bas de la cheminée se perd dans un ramassis de caillasse informe sur laquelle il est rigoureusement impossible de construire quoi que ce soit de stable. seule option : forer dans les pierres stables pour y ancrer des fers à béton (à replier en des formes improbables), puis coffrer le tout pour couler un socle, qui sera alors solidaire du mur et sur lequel on pourra repartir pour la suite. Coût de l'opération : 1 journée de travail (bon, je suis pas arrivé à 7h, il faisait mourant de chaud et on est partis assez tôt, je le concède).

Un petit pano de la charpente... Merci Angel

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