Deux
semaines de congés, deux semaines de boulot dans la maison… les choses
continuent d’avancer gentiment ! Certes pas assez vite à notre goût, mais ça,
ça devient une habitude
C'est pas joli par chez nous ? |
Tout d’abord, il a bien fallu terminer les petites misères, qui n’étaient finalement pas si petites que ça. L’opération rebouchage de cheminée étant mon premier vrai travail de maçonnerie, il a fallu tâtonner un peu pour trouver les techniques et avancer plus rapidement. Et puis l’air de rien, elle culminait tout de même à 5m50, m’imposant une dernière tranche de travaux perché sur une planche posée tout en haut de l’échafaudage, sans plus rien pour se raccrocher en cas de déséquilibre. Concentration, lenteur et prudence donc… quand on est tout là-haut, ça ne donne pas vraiment envie de descendre par la voie express.
Ça commence à monter... |
On peut alors enfin se mettre à la pose des filières qui supporteront nos gîtages, et ça c'est la première étape vers la gloire !
On est
impatients d’en venir enfin au travail du bois, qui commencera par les
cloisons, mais avant ça, il reste à faire la peau au bout de mur qui barre
encore l’entrée de l’espace famille, vestige d’une abominable conception des
espaces, et véritable danger dans l’état actuel des choses, c’est-à-dire sans
les soutiens qui rendaient sa stabilité moins périlleuse. C’est de la
démolition facile… un seul coup de bélier (une longue planche en l’occurrence)
suffit à écrouler l’ensemble… Plus qu’à ramasser !
Encore des brouettes de
gravats, de la poussière,… comme une grosse impression de déjà-vu.
En fin de
première semaine, on est donc complètement ravis d’installer les filières qui
vont supporter nos planchers, puis d’accueillir quelques amis pour un goûter
« anniversaire de Milo » (car oui… notre petit loustic a déjà un
an !). L’occasion de se rappeler que – l’air de rien – on vous conte nos
aventures rénovantes depuis 1 an et demi… soit la durée prévue à la base pour
les travaux. Scoop : ce sera plus long que ça. On a arrêté de prévoir… on
verra bien quand on pourra emménager.
La deuxième semaine est donc consacrée à la
construction des cloisons qui contiendront l’isolant le long des murs. On part
sur une construction à plat, puis une installation de la cloison
« pré-montée ».
Vu la
gueule de nos murs, ça s’avère vite un peu compliqué à régler pour obtenir une
bonne verticalité et un alignement satisfaisant par rapport au mur. On démonte,
on remonte, on se casse la tête, c’est trop haut, trop long, on dévisse, on
revisse, on re-dévisse, on re-re visse… C’est la procession d’Echternach
Si bien qu’on
finit par opter pour la pose des lisses inférieures et supérieures et un
montage « in situ » moins contraignant. Au final, ça marche pas si
mal que ça, même si ça prend énormément de temps… régler les alignements et les
niveaux n’est vraiment pas chose aisée, et l’absence actuelle de plafond rend
les choses encore plus complexes.
Le bureau s'habille... |
Là, pile
poil ici, à l’entrée de la gare de Bruxelles-Luxembourg, je me rends compte
qu’on a posé toute une partie de gîtage le week-end passé, et qu’on a oublié le
freine-vapeur. Ce qui est bien bien con. Heureusement, les gîtes ne sont pas
encore calées ni chainées… donc l’espoir de corriger la situation « à bon
compte » reste permis. Mais ça va être chiant !
Je
reprends. En plus de ces tracas de réglages, on se rend vite compte que
l’option choisie lors de la commande du bois est totalement irréaliste. Pour mettre
14cm d’isolant le long des murs, on avait pensé (relativement logiquement)
travailler avec des montants de 14cm. Sauf que les murs sont bombés, incurvés,
en surplomb,… tout sauf droits. Donc en mettant un montant de 14, on se
retrouve parfois avec des épaisseurs d’isolant beaucoup plus proches des 30 que
des 14. Outre l’espace perdu dans la maison, on se rend bien compte que remplir
tout ça de cellulose risque d’être beaucoup plus cher que prévu, et qu’il faut
donc impérativement corriger le tir avec des cloisons de 6 ou de 9… mais pas de
14.
Pas mal tout de même l'alignement ! |
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