mardi 19 mai 2015

Ça claque !


Il est temps de faire le point après un dernier “run” de congé parental. Je suis de retour à plein temps au boulot (ce qui fait aussi du bien, surtout point de vue physique ;)), mais les choses ont encore un peu avancé, et le résultat extérieur commence vraiment à être à la hauteur de nos espérances. Ça en jette un max !



Tout d’abord, les châssis sont pratiquement tous en place. Le grand châssis s'est paré de ses vitrages, et l'église s'y reflète... c'est superbe. Il n’en manque qu’un sur le pignon sud, qu’on installera plus tard parce que la pierre d’appui de fenêtre est cassée en deux, et ça c’est moyennement cool. Rien de dramatique cependant, elle devrait être remplacée d’ici peu par Boigelot, toujours aussi prompt à la réponse et à la solution, même après paiement du solde.

Tout irait donc pour le mieux dans le meilleur des mondes, si une petite erreur ne s’était glissée dans notre commande de châssis. Par un twist mental difficilement explicable, on a sévèrement merdé lors du calcul de la hauteur des impostes au-dessus des deux grandes baies vitrées. Résultat des courses : elles sont 10cm trop basses. Mert.

Pignon clin d'oeil
Bon, en même temps, il y a pire dans la vie, on va mettre une petite rehausse pour boucher le jour, trouver que c’est bizarre pendant 6 mois, puis passer à autre chose. Comme on a pris les mesures ensemble (le poseur de châssis et moi) et calculé ensemble, les torts sont partagés, et ça ne sert pas à grand-chose de chier une pendule… on en reparlera quand on remplacera les baies vitrées… d’ici 10 ou 15 ans. 

À l’extérieur, ça recule gentiment aussi. Mon opération « Jardin sinistré » fait son petit bonhomme de chemin, et il  n’y a déjà plus d’herbe dans un périmètre de 5m autour de la maison. En contrepartie nous avons maintenant un drain le long de la façade est (au jardin), la gouttière est reliée à l’évacuation et tout est rebouché… ce qui est chouette !

Cimentage, Dipex, Platon, drain... la routine quoi !
On évacue tout ça plus loin...
Évacuation de l'eau de drainage ouest en puit perdu
Par devoir de mémoire envers les bagnards du monde entier, je me suis aussi farci le déplacement de l’énorme tas de pierre qui trônait dans le jardin depuis des mois. Ça n’a finalement pris qu’une grosse après-midi, mais du genre intense. Moellon après moellon, brouette après brouette, j’ai fini par aller taper toute cette caillasse dans le fond du jardin.

Pour être tout à fait honnête, je pense que si je réutilise un jour ces pierres, ce sera dans une dizaine d’années au plus tôt. Mais soit. Au moins, elles ne sont plus dans le chemin, et ça me laisse le temps de perfectionner ma technique de maçonnerie (lire « d’apprendre à faire un truc plus ou moins correct).
Côté sud, les tranchées sont également rebouchées et tout est en place pour la gestion des eaux usées, de pluie et de drainage. Théoriquement, il ne reste que quelques trous à creuser pour l’installation de la citerne de gaz avant de pouvoir arrêter le massacre du jardin.

Justement, côté jardin, entre les ravages de la pelle mécaniques et l’appétit féroce de Jeannine et Jacqueline, l’herbe avait un peu de mal à vivre sa vie, et sa dépression hivernale se prolongeait un peu trop à notre goût. Nous avons donc décidé d’envoyer nos moutons en Erasmus chez Jé et Chacha, qui attendent livraison de leurs propres bestiaux. Overdose herbeuse en perspective, parce que chez eux, c’est Byzance !



Comme elles venaient de passer sous la tondeuse, les attraper et pour les mettre dans la voiture fût un peu un défi relevé avec brio à l’occasion d’un bon petit goûter du 17 mai…

Tonte des moutons... by night !

Eh oui c’est mon deuxième anniversaire fêté sur le chantier déjà. Le temps passe, mais quand on voit où on en était il y a un an, on ne peut que se réjouir et se dire qu’on a bien avancé, et que ça a tout de même vachement changé !

Avant-après avant

Avant-après-arrière

Ça, c’était pour la maison. Mais la santé mentale de ses futurs habitants est tout aussi importante que l’avancée des travaux, et nous sommes donc également partis nous ressourcer quelque peu du côté de chez Sarah et Matthieu à Sierre, puis de chez Camilla et Max à Côme. 

Balade et sieste...
Le combat de reines
On se demande comment elles ne sont pas toutes borgnes...
Farniente avec Cami et Max
Au grand air avec Sarah
L’occasion de revoir les vertes vallées de la Suisse, de se promener, de passer du temps à trois, de voir Milo progresser dans son apprentissage du ramping, de siroter quelques bons vins en regardant des combats de vaches et surtout d’aller aux bains de Saillon pour initier Milo à la grande profondeur. L’éclate totale et l’occasion de faire quelques photos insolites, avec de temps en temps une surprise à l’arrière-plan.
Cascade impressionniste
Prise au bon moment...
Flying Milo
Qu'il est trognon...
À peine revenus (ou presque), on repart ce week-end à la côte d’Opale pour un petit week-end en amoureux. Merci aux (beaux-)parents pour le super Bongo reçu à Noël). De manière générale, on survit très bien à l’épreuve du chantier pour l’instant, mais pour que ça continue, il faut aussi qu’on se ménage du temps « de couple » loin des bricaillons, de la poussière et de l’énormité de ce qui reste à faire. Jour après jour, petit à petit… on va y arriver !

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