Je perds le fil, les journées chantiers s’enchaînent et ne
laissent que peu de temps pour faire le mariole sur le blog, mais sur ce front
ci non plus, il ne faut pas mollir ! Voici donc un petit récap’ de
l’après-dalle, mais avant cela : l’instant container. Dans mon billet
précédent, j’ai oublié de préciser qu’en même temps que la livraison de
gravier, un container supplémentaire était parti voir ailleurs, et c’est
important pour le compte !
Après le traumatisme des évacuations et de la dalle, il a
fallu souffler un peu, mettre de l’ordre dans un atelier totalement ravagé par
les dépôts sauvages de matériel en fin de journée et reprendre ses esprits.
Ensuite, on a constaté que l’énorme tas de terre sorti de la
maison et qui trône côté rue ne présentait pas un aspect visuel des plus
agréables. Ça n’a l’air de rien comme ça, mais pour nous, c’est important de
garder un chantier « qui avance ». Bosser en permanence dans une
impression de chaos total, avec de la boue partout et des obstacles constamment
dans les pattes, c’est pas bon pour le moral. La mission suivante était donc
d’installer un reste de drain sur la gauche de la façade sud, de construire des
retenues de terres pour pouvoir relever le niveau, puis d’étaler tout ça
gentiment.
Sinistre total... |
Allez, on prend les mêmes et on recommence. Mini-pelle, pelle, bêche, mortier, compaktuna, Dipex, Platon, géotextile, drain, gravier, on referme, on rebouche tout ça pour obtenir une première surface plus ou moins plane.
Au Dipex : Jo ! |
Bon, c'est tout de même un peu plus propre... |
Puis on se triture un peu le ciboulot pour savoir avec quoi
faire une retenue de terre –vraiment – pas chère et pas trop moche. Notre budget craque
déjà de toutes parts, et c’est pas tout à fait le moment de rajouter des gros
frais de type cosmétique. On part donc sur la récup’, et c’est là qu’on est content
d’avoir gardé les gîtes en chêne qui soutenaient tous les planchers de la
maison.
Le problème, c’est qu’elles sont cloutées comme des fans de Johnny, et que ça ne facilite pas les choses. La découpe à la
tronçonneuse s’avère vite impossible, avec un aiguisage de chaîne requis toutes
les 10 découpes, et il faut donc passer à la fidèle circulaire plongeante. Mais
comme j’ai pas pris le modèle « grand bassin », elle ne plonge qu’à
5,5cm, et il faut donc (pour chaque découpe) attaquer des deux côtés. Ensuite,
je vire tous les clous à la disqueuse, puis la Rotex vient nettoyer tout ça au
grain 40, et… Tadaaaam, on a 100 petits piquets qui – je l’espère – devraient
tenir une bonne dizaine d’années. Même pas fastidieux.
ça prend forme |
Comme de bien entendu, le creusage de tranchée révèle son
lot de surprises. D’abord de bonnes grosses dalles/bordures en béton et pierre
encore subtilement cachées sous la végétation, puis une installation Belgacom
enterrée à 35cm à peine. Un bon coup de godet, et on se retrouve avec un bout
de câble qui pendouille et un grand « meeeeeeerde ». Au moment
d’écrire ces lignes, je ne sais pas encore exactement combien ça va nous
coûter, mais en tous cas, le lendemain, c’était réparé. Et voici notre belle
petite retenue de terre (un bon 8m quand même…)
Il faudra faire la même chose de l’autre côté, mais les
racines du pin qui vit sa vie tranquillement au coin vont sans doute perturber
quelque peu le creusage de tranchée, et il risque donc bien de devoir y passer.
De toutes façons, il ne ressemble plus à grand-chose et ses branches
s’approchent dangereusement des fils électriques, donc ce ne sera pas une
grande perte de devoir l’abattre. Juste encore un peu de boulot et du bois à
couper, mais on est plus à ça près.
Et puis… je ne sais pas si vous avez remarqué ce petit
changement là dans le fond, mais OUI, le châssis de la grande baie est
arrivé ! Les forces paternelles ont débarqué vendredi (17) pour une
journée montage quelque peu périlleuse mais couronnée de succès.
Assemblage de la partie supérieure |
La section
inférieure avait été en partie assemblée à l’atelier, facilitant d’autant la
pose, mais quand il a fallu hisser la section supérieure, nous n’étions pas
trop de quatre pour exécuter la manœuvre. Papa et moi étions aux cordes de
hissage alors que Benoît et Damien soulevaient par le milieu. Une traverse et
quatre montants en afzélia dans des sections pareilles, c’est quand même pas
léger léger, et le soulagement était palpable en voyant les tenons s’emboîter
joliment dans la traverse intermédaire.
Les protections et l’absence de vitres gâchent un peu le
rendu visuel, mais ça va être vraiment beau. On attend des nouvelles des autres
châssis (qui devraient arriver incessamment sous peu), puis on pourra
programmer ce moment tant attendu où… On ferme !
Parce que j'aime bien... Merci Ben pour le coup d'oeil. |
Je suis tombée sur votre blog par hasard et je suis en admiration de votre travail! Félicitations, le rendu est canon!
RépondreSupprimerBonjour,
RépondreSupprimerMerci pour ce gentil compliment... on fait ce qu'on peut, et ça ressemblera bientôt à une vraie maison !
Stan