mercredi 22 avril 2015

On ferme !

Je perds le fil, les journées chantiers s’enchaînent et ne laissent que peu de temps pour faire le mariole sur le blog, mais sur ce front ci non plus, il ne faut pas mollir ! Voici donc un petit récap’ de l’après-dalle, mais avant cela : l’instant container. Dans mon billet précédent, j’ai oublié de préciser qu’en même temps que la livraison de gravier, un container supplémentaire était parti voir ailleurs, et c’est important pour le compte !
Après le traumatisme des évacuations et de la dalle, il a fallu souffler un peu, mettre de l’ordre dans un atelier totalement ravagé par les dépôts sauvages de matériel en fin de journée et reprendre ses esprits.
Ensuite, on a constaté que l’énorme tas de terre sorti de la maison et qui trône côté rue ne présentait pas un aspect visuel des plus agréables. Ça n’a l’air de rien comme ça, mais pour nous, c’est important de garder un chantier « qui avance ». Bosser en permanence dans une impression de chaos total, avec de la boue partout et des obstacles constamment dans les pattes, c’est pas bon pour le moral. La mission suivante était donc d’installer un reste de drain sur la gauche de la façade sud, de construire des retenues de terres pour pouvoir relever le niveau, puis d’étaler tout ça gentiment.
Sinistre total...

Allez, on prend les mêmes et on recommence. Mini-pelle, pelle, bêche, mortier, compaktuna, Dipex, Platon, géotextile, drain, gravier, on referme, on rebouche tout ça pour obtenir une première surface plus ou moins plane.
Au Dipex : Jo !
Bon, c'est tout de même un peu plus propre...
Puis on se triture un peu le ciboulot pour savoir avec quoi faire une retenue de terre –vraiment – pas chère et pas trop moche. Notre budget craque déjà de toutes parts, et c’est pas tout à fait le moment de rajouter des gros frais de type cosmétique. On part donc sur la récup’, et c’est là qu’on est content d’avoir gardé les gîtes en chêne qui soutenaient tous les planchers de la maison. 

Le problème, c’est qu’elles sont cloutées comme des fans de Johnny, et que ça ne facilite pas les choses. La découpe à la tronçonneuse s’avère vite impossible, avec un aiguisage de chaîne requis toutes les 10 découpes, et il faut donc passer à la fidèle circulaire plongeante. Mais comme j’ai pas pris le modèle « grand bassin », elle ne plonge qu’à 5,5cm, et il faut donc (pour chaque découpe) attaquer des deux côtés. Ensuite, je vire tous les clous à la disqueuse, puis la Rotex vient nettoyer tout ça au grain 40, et… Tadaaaam, on a 100 petits piquets qui – je l’espère – devraient tenir une bonne dizaine d’années. Même pas fastidieux.
ça prend forme
Comme de bien entendu, le creusage de tranchée révèle son lot de surprises. D’abord de bonnes grosses dalles/bordures en béton et pierre encore subtilement cachées sous la végétation, puis une installation Belgacom enterrée à 35cm à peine. Un bon coup de godet, et on se retrouve avec un bout de câble qui pendouille et un grand « meeeeeeerde ». Au moment d’écrire ces lignes, je ne sais pas encore exactement combien ça va nous coûter, mais en tous cas, le lendemain, c’était réparé. Et voici notre belle petite retenue de terre (un bon 8m quand même…)

Il faudra faire la même chose de l’autre côté, mais les racines du pin qui vit sa vie tranquillement au coin vont sans doute perturber quelque peu le creusage de tranchée, et il risque donc bien de devoir y passer. De toutes façons, il ne ressemble plus à grand-chose et ses branches s’approchent dangereusement des fils électriques, donc ce ne sera pas une grande perte de devoir l’abattre. Juste encore un peu de boulot et du bois à couper, mais on est plus à ça près.

Et puis… je ne sais pas si vous avez remarqué ce petit changement là dans le fond, mais OUI, le châssis de la grande baie est arrivé ! Les forces paternelles ont débarqué vendredi (17) pour une journée montage quelque peu périlleuse mais couronnée de succès.

Assemblage de la partie supérieure

La section inférieure avait été en partie assemblée à l’atelier, facilitant d’autant la pose, mais quand il a fallu hisser la section supérieure, nous n’étions pas trop de quatre pour exécuter la manœuvre. Papa et moi étions aux cordes de hissage alors que Benoît et Damien soulevaient par le milieu. Une traverse et quatre montants en afzélia dans des sections pareilles, c’est quand même pas léger léger, et le soulagement était palpable en voyant les tenons s’emboîter joliment dans la traverse intermédaire.


Les protections et l’absence de vitres gâchent un peu le rendu visuel, mais ça va être vraiment beau. On attend des nouvelles des autres châssis (qui devraient arriver incessamment sous peu), puis on pourra programmer ce moment tant attendu où… On ferme !

Parce que j'aime bien... Merci Ben pour le coup d'oeil.

2 commentaires :

  1. Je suis tombée sur votre blog par hasard et je suis en admiration de votre travail! Félicitations, le rendu est canon!

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  2. Bonjour,

    Merci pour ce gentil compliment... on fait ce qu'on peut, et ça ressemblera bientôt à une vraie maison !

    Stan

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