mardi 3 février 2015

Le changement, c’est maintenant !

Ça y est, je suis de retour dans le train qui m’emmène vers la chaleur et le calme du bureau. Une intense semaine de chantier s’achève avec quelques nouveaux objectifs remplis et surtout la mise sur les rails de l’opération Gruyère !
On s'en fout, on pète tout... Rien à foutre et puis c'est tout ! Dai !
L’équipe de Boigelot Construction SPRL fait des trous depuis mardi matin et le moins qu’on puisse dire, c’est que ça avance. Vincent, Matthieu, Thomas et Romain ont attaqué le percement des baies et il y a déjà quelques beaux courants d’air dans la maison.

Après les quelques petites difficultés relatées dans le billet précédent, les choses se sont nettement améliorées, et les premières journées (oui, ça prend toujours plus de temps que prévu) ont été consacrées à la mise en place, au réglage et à la fixation des lamellés-collés  du bas avant de s’attaquer à la démolition de la cave avec un grand impératif : ne pas dépasser laisser la couche de gravats dépasser le niveau maximum défini.
La cave avant...
La "plus de cave" après

Très vite, j’abandonne l’idée de trier au fur et à mesure et de bien organiser tout ça dans le fond, et comme de bien entendu, il y a trop de briquaillons pour le volume disponible. Ben oui, qu’est-ce que j’avais espéré ? Du coup, après les joies de la démolition viennent les peines de l’évacuation. Et ce coup-ci, il ne s’agit pas de sortir Georgette et de tout pelleter gentiment. Il faut aplanir au râteau (et je vous jure que ratisser des briques, c’est physique !), sortir une par une des centaines de briques puis tout évacuer à la brouette avant de passer la plaque vibrante louée pour l’occasion. Je passe ensuite à la démolition (et surtout à l’évacuation) des cloisons en brique de l’espace famille. Il faut tout descendre par l’escalier, alors c’est évidemment un peu misère.

Heureusement, l’équipe Boigelot répand sa bonne humeur sur le chantier, et c’est nettement plus agréable d’avoir de la compagnie pour travailler. Je n’aurai jamais autant entendu « Mon son, Maaaa réééégion ! » en une semaine, mais on s’habitue, et j’ai même fini par écouter Must FM dans la voiture en revenant !
Même pas lourd...
De leur côté, ils ont attaqué le boulot par la pose des besaces de soutènement utilisées pour soutenir le haut des murs pendant le percement des grandes ouvertures qui accueilleront les baies vitrées coulissantes côté jardin et pignon sud. Après c’est un peu parti dans tous les sens. Il faut toujours attendre que le mortier prenne après la pose d’un linteau ou le ragréage d’une partie de mur, et l’équipe tourne donc en permanence d’une fenêtre à l’autre dans un joyeux méli-mélo d’échafaudages.

Les premières besaces de soutènement
Une fois que c'est soutenu, on perce en dessous
Et on finit avec une jolie baie.
Vendredi, fin de journée, on fête la naissance d’Elsa, la fille de Romain autour de la vielle table de chantier et de (trop) nombreux bacs. C’est sûr, on ne parviendra pas à tout vider. C’est l’occasion de sortir le vieux chauffage électrique – éminemment vintage – récupéré dans la salle de bains en avril, surtout que Jo et Milo passent voir un peu l’avancée des travaux, et qu’il ne fait pas chaud chaud.

Perso, j’en ai quand même bien marre de l’hiver pour l’instant. Les abords de la maison ne sont plus qu’une mer de boue dans laquelle tanguent des brouettes surchargées. Mes godasses de chantier accusent le coup et les voies d’eau se font de plus en plus nombreuses. Humidité plantaire garantie. Vivement que les beaux jours reviennent !

En attendant, je suis encore de la revue samedi, puisqu’il faut dézinguer le plancher de la « chambre 3 » constitué de longues et larges planches de peuplier pas franchement faciles à arracher (surtout en essayant de ne pas trop les casser). Après percement d’un trapillon qui permet de monter sur le gîtage du grenier par l’espace famille, on reprend les mêmes palans et on recommence pour la descente de la grosse poutre en chêne qui soutenait le plancher, qu’il faut au préalable tronçonner.

Elles ont beau avoir l’air un peu pourries à l’extérieur ces poutres, c’est quand même du solide. La petite Stihl à peine sortie de réparation (module d’allumage foutu) a recommencé le boulot sur les chapeaux de roues. Il est dans les 17h30 quand je clôture enfin cette semaine entamée il y a huit jours, et je dois dire que j’en ai un peu plein les bottes. Mais tout de même, vivement les prochaines visites sur chantier pour voir l’avancée des travaux !

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