L’équipe de Boigelot Construction SPRL fait des trous
depuis mardi matin et le moins qu’on puisse dire, c’est que ça avance. Vincent,
Matthieu, Thomas et Romain ont attaqué le percement des baies et il y a déjà
quelques beaux courants d’air dans la maison.
Après les quelques petites difficultés relatées dans le
billet précédent, les choses se sont nettement améliorées, et les premières
journées (oui, ça prend toujours plus de temps que prévu) ont été consacrées à
la mise en place, au réglage et à la fixation des lamellés-collés du bas avant de s’attaquer à la démolition de
la cave avec un grand impératif : ne pas dépasser laisser la couche de
gravats dépasser le niveau maximum défini.
La "plus de cave" après |
Très vite, j’abandonne l’idée de trier au fur et à mesure et de bien organiser tout ça dans le fond, et comme de bien entendu, il y a trop de briquaillons pour le volume disponible. Ben oui, qu’est-ce que j’avais espéré ? Du coup, après les joies de la démolition viennent les peines de l’évacuation. Et ce coup-ci, il ne s’agit pas de sortir Georgette et de tout pelleter gentiment. Il faut aplanir au râteau (et je vous jure que ratisser des briques, c’est physique !), sortir une par une des centaines de briques puis tout évacuer à la brouette avant de passer la plaque vibrante louée pour l’occasion. Je passe ensuite à la démolition (et surtout à l’évacuation) des cloisons en brique de l’espace famille. Il faut tout descendre par l’escalier, alors c’est évidemment un peu misère.
Heureusement, l’équipe Boigelot répand sa bonne humeur sur
le chantier, et c’est nettement plus agréable d’avoir de la compagnie pour
travailler. Je n’aurai jamais autant entendu « Mon son, Maaaa
réééégion ! » en une semaine, mais on s’habitue, et j’ai même fini
par écouter Must FM dans la voiture en revenant !
De leur côté, ils ont attaqué le boulot par la pose des
besaces de soutènement utilisées pour soutenir le haut des murs pendant le
percement des grandes ouvertures qui accueilleront les baies vitrées
coulissantes côté jardin et pignon sud. Après c’est un peu parti dans tous les
sens. Il faut toujours attendre que le mortier prenne après la pose d’un
linteau ou le ragréage d’une partie de mur, et l’équipe tourne donc en
permanence d’une fenêtre à l’autre dans un joyeux méli-mélo d’échafaudages.
Les premières besaces de soutènement |
Une fois que c'est soutenu, on perce en dessous |
Vendredi, fin de journée, on fête la naissance d’Elsa, la
fille de Romain autour de la vielle table de chantier et de (trop) nombreux
bacs. C’est sûr, on ne parviendra pas à tout vider. C’est l’occasion de sortir
le vieux chauffage électrique – éminemment vintage – récupéré dans la salle de
bains en avril, surtout que Jo et Milo passent voir un peu l’avancée des
travaux, et qu’il ne fait pas chaud chaud.
Perso, j’en ai quand même bien marre de l’hiver pour
l’instant. Les abords de la maison ne sont plus qu’une mer de boue dans
laquelle tanguent des brouettes surchargées. Mes godasses de chantier accusent
le coup et les voies d’eau se font de plus en plus nombreuses. Humidité
plantaire garantie. Vivement que les beaux jours reviennent !
En attendant, je suis encore de la revue samedi, puisqu’il faut
dézinguer le plancher de la « chambre 3 » constitué de longues et
larges planches de peuplier pas franchement faciles à arracher (surtout en
essayant de ne pas trop les casser). Après percement d’un trapillon qui permet
de monter sur le gîtage du grenier par l’espace famille, on reprend les mêmes
palans et on recommence pour la descente de la grosse poutre en chêne qui
soutenait le plancher, qu’il faut au préalable tronçonner.
Elles ont beau avoir l’air un peu pourries à l’extérieur ces
poutres, c’est quand même du solide. La petite Stihl à peine sortie de
réparation (module d’allumage foutu) a recommencé le boulot sur les chapeaux de
roues. Il est dans les 17h30 quand je clôture enfin cette semaine entamée il y
a huit jours, et je dois dire que j’en ai un peu plein les bottes. Mais tout de
même, vivement les prochaines visites sur chantier pour voir l’avancée des
travaux !
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