dimanche 14 décembre 2014

Opération super-andouillette

D'où le titre...
Bon, maintenant on arrête les conneries et on rebouche cette p*** de tranchée. Vite dit, mais pas franchement vite fait. Le système est composé de 6 acteurs principaux :
-          Un cimentage d’étanchéité 
-          Une émulsion bitumeuse 
-          Une membrane platon 
-          Une membrane géotextile 
-          Un drain 
-          Du gravier

Il s’agit donc de faire une grosse andouillette le long du mur avec tout ça. Tout d’abord, il faut placer le platon et le géotextile, ce qui s’avère relativement aisé grâce à la très très bonne et carrément salutaire idée que j’ai eue d’acheter des clips pour le platon. Non seulement ça marche très bien pour accrocher le platon, mais en plus ça permet de maintenir le géotextile en place pendant la pose du drain et le versage des graviers.




Une fois que tout ce petit monde est en place, il est temps de faire un petit lit de gravier, que je nivelle à la ficelle pour obtenir une pente régulière sur laquelle poser le drain. Ensuite, on bataille avec le rouleau de drain pour en faire un conduit droit, ce qui n’est franchement pas évident. On lache d’un côté, ça crolle de l’autre… rigolo.


Puis c’est la phase « lourde »… 2m³ de gravier à étaler dans le fond de la tranchée, soit environ 3T. En trois passages avec la remorque chez BigMat, je me suis procuré la quantité nécessaire, et donc c’est parti pour le grand pelletage, puis on referme, on colle les deux pans avec une ligne de fix-all, on remet les dalles petites dalles en béton (pour éviter qu’on foute des coups de bêche dans le géotextile quand on aura oublié que le truc est enterré là...) et on remet de la terre par au-dessus. J’avoue que j’ai pas été tout à fait jusqu’au bout de cette opération-là, mais tant pis.

Ça prend forme !
Non, parce que raconté comme ça, ça pourrait ressembler à une promenade de santé, mais en fait ce samedi, il fait à peu près 3°C et il pleuvine. Le fond de la tranchée est plein de flotte au bout, tout est boueux, et j’ai (à nouveau) passé la journée à genoux, accroupi ou même assis dans la berdouille. Bref, il était presque 16h au moment où j’ai décidé d’attendre lundi pour sortir la mini-pelle et faire le rebouchage à la terre tranquillou peinard…
Allez, c’est encore une bonne chose de faite, et les fondations sont protégées du gel !

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