Comment, rien n’a encore été mis sur le blog depuis la
petite révolution de l’étage ? Mais c’est carrément inacceptable ! Il est
grand temps de rattraper cet abominable retard et de vous faire partager notre
joie de voir enfin les volumes s’ouvrir dans notre maison.
Vous vous doutez-bien que tous ces containers (les numéros 8
, 9 et 10 sont partis entre-temps) étaient tous bien remplis, et que la maison
se vide donc petit à petit. Et ça y est, on commence à avoir une idée un
peu plus précise de l’énormité du volume que ça représente. Mais reprenons les
choses au début.
Dans un premier temps, on s'est attelés à nettoyer un peu le bordel accumulé un peu partout sur le chantier et dans le jardin, et qui commençait à prendre des proportions bibliques. Ça y est, tout l'Eternit est enfin évacué, et les morceaux de charpente qui défiguraient notre jardin depuis près de 3 mois ont été démontés et proprement rangés (pour les gros morceaux) ou impitoyablement cramés.
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Avant (et encore, on a déjà trié un bout) |
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Après ! |
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On y travaille... |
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Impression "cathédrale"... |
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Moment de contemplation |
D’ailleurs, c’est bien lui qui va mettre lefeu aux poudres.
Dans un grand élan d’ambition constructive, on a décidé de louer un petit 10m³
de briquaillons du mercredi au vendredi. Initialement, il était prévu d’en
prendre un deuxième pour le week-end, mais on a plutôt prolongé le premier
jusqu’au lundi. Après avoir foutu deux jours pour placer une putain de filière
le long du mur nord et déplacer le tas de bois, je m’étais bien dit que c’était
quand même vachement ambitieux de louer un container alors qu’il fallait (en 5
jours donc) faire les étanchéités du freine-vapeur, monter et placer toutes les gîtes (!), caler,
visser et chaîner une partie du gîtage, détruire le plancher et abattre le mur
avant de pouvoir mettre une brique dans ledit container.
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Ah oui, on a aussi cassé la cheminée... |
Mercredi, jeudi et vendredi, j’ai l’aide précieuse de
Bastian, et ça c’est top ! À deux, on avance franchement bien, mais avant
de pouvoir vraiment « placer », il faut bien préparer le boulot sous
peine de se faire chier grave par après. Résultat : Après deux jours de
travail, on a monté cinq pauvres gîtes, et je commence à me dire que le
container repartira sans avoir reçu sa pitance. Mais le vendredi, on bourinne
comme des porcs et après une journée complètement éreintante, c’est la fête, la
quasi-totalité des gîtes sont en place, à défaut d’être fixées.
Je me bénis 15 fois d’avoir investi dans un petit palan
électrique qui nous aura sacrément facilité la tâche. Il faut encore manipuler
et placer les gîtes, mais elles montent tout de même au premier étage
« toute seules », ce qui est très loin d’être négligeable, surtout
quand on en a 50 à monter.
Le lendemain, c’est
journée calage (donc faut aller faire des cales dans l’atelier paternel),
re-chipot pour tout bien installer, visser et chaîner. On est samedi soir et il
n’y a toujours rien dans ce maudit container.
Dimanche, je suis (comme d’hab) à 7h30 sur chantier pour
couper et monter les gîtes restantes (tout seul, c’est pas évident), terminer
un petit bout de chaînage, corriger une petite connerie de la veille et enfin
m’attaquer à la moitié du plancher au-dessus de la pièce à rue. Et c’est
seulement à ce moment-là qu’on peut commencer à casser. Au final, il est 17h30
et il n’y a toujours rien dans ce satané container.
J’enfourche ma mini-pelle, et en avant pour le remplissage.
Ça avance vraiment pas mal, et vers 19h30, une bonne moitié du container est
remplie, mais il faut recommencer à casser. En fait, c’est pas pratique parce
que quand on casse un mur, tout tombe au pied du mur. Et quand on a cassé 2/3
de mur, le tas qui est au pied du mur fait… 1/3 de sa hauteur.
C’est là que je
subis le cruel revers de fortune qui arrive toujours au moment où on ne s’y
attend pas. La mini-pelle me lâche en plein boulot… À l’heure d’écrire ces
lignes, je ne sais toujours pas s’il suffira de rajouter de l’huile hydraulique
(je prie, je prie, je prie) ou si c’est plus grave, mais toujours est-il que me
voilà comme un vulgaire cantonnier à devoir finir à la pelle. Et quand on a
déjà plus de 13h de chantier dans les pattes, ça fait pas plaisir.
22h13 : je monte la dernière brouette par-dessus le
bord du container… Il n’est pas tout à fait plein, mais tant pis. Tant pis,
j’en ai rien à foutre, je suis exténué, le demi-mur qui constituait mon
objectif est entièrement évacué, alors MERDE. Il partira avec un bon m³ de
vide… je suis sûr que certains ont déjà fait pire.
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Mention "honorable", surtout vu l'heure |
Les prochaines semaines seront donc nettement plus
« cool » point de vue chantier, avec plus de temps à consacrer à
« autre chose ». Quand le prochain container arrivera, c’est clair
qu’on s’organisera pour le remplir pépère !
Mais il faut aussi voir le positif : on a sacrément
bien avancé, et ça c’est tout de même vachement chouette ! La maison n’est
pas encore complètement « ouverte », mais on commence tout de même à
s’en approcher.
Encore 1000 merci
à Bastian et à Bruno, qui sont venus nous prêter main forte à un moment où on
en avait sacrément besoin ! ! !
Et les petits intermèdes...
- On a été chercher la deuxième grande baie vitrée grâce au van de Françoise (Merci !)
- On a viré le système d'évacuation des eaux de pluies de l'espace famille
- On a rentré une palette d'OSB dans la maison "en prévision de"
- On a renforcé la fixation des lamellés-collés grâce à des supports boulonnés à travers la 10/30
- On a posé le freine-vapeur aux endroits critiques pour le gîtage
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