lundi 2 juin 2014

Belle toute nue

Presque un mois déjà sans la moindre nouvelle du chantier, et pourtant, il y a des choses à dire, parce qu’on est pas restés les bras croisés. L’opération « No More Secrets » est à présent terminée, et la maison est toute nue ! Plus de plafonds, plus d’enduit sur les murs, et (presque) plus de fils électriques.
Mais reprenons les choses dans l’ordre, sinon, ça va partir en sucette et on ne s’y retrouvera plus du tout. Après le long week-end du premier mai, on s’est offert une petite bulle d’oxygène… un week-end de pause dans les travaux. Direction l’hôtel Bütgenbacher Hof pour un dimanche-lundi de détente avec piscine à jet, grand lit douillet et un resto carrément extraordinaire, savouré comme il se doit.

Menu fête des mères au Bütgenbacher Hof

Mais dès le week-end suivant, on reprend le collier. Pour mon annivesaire (eh oui, c’était le week-end du 17 mai…), on a fait un beau remplissage de container ! Avec quelques bras en plus, tout de suite les choses avancent !
Au menu : tout d’abord se débarrasser de cet énorme tas qui trône dans la pièce à rue. Un valeureux John, une mini-pelle, 2 brouettes et 1h20 d’effort (surtout pour lui… moi j’étais aux joysticks…) plus tard, on n'en parle plus. Le container est à moitié rempli voire un peu plus…) et la méthode fonctionne à merveille.

John, turbo-brouetteur
Alexis, Aurélie, Jo et Soph nous rejoignent pour un premier barbec agrémenté de quelques parties de mon tout nouveau Mölkky (merci John et Aurélie !) pour divertir les troupes. Puis on entame les « opérations diverses » (déplafonnage du salon, arrachage de portes, coup de débroussailleuse...) avec joie, entrain et dynamisme, avant d’être rejoints par toute la bande pour un deuxième barbec’ le soir.

On parie sur combien de points ?

Bastian
Jé et Chacha, toujours aussi sérieux
Triple cadeau : Un bébé (et sa maman...), une bétonneuse et un sac de ciment 
Lison parée à embéter Papichri

Le lendemain, je fais moins le fier. Tout ça était quand même relativement arrosé, et même si on avait fait une partie du boulot la veille, le container est assez loin d’être rempli, et « faut s’y remettre ». Déplafonner, évacuer, déplafonner, évacuer… je commence à saturer un peu de tout ce plâtre… et c’est pas fini. Je me farcis le hall, mais il reste encore le futur bureau, la chambre au-dessus et les deux « petites » chambres à l’entre-étage. Plus des petits bouts dans la cuisine. You-pie.

Depuis quelques temps, on se rendait bien compte qu’on allait avoir un souci dans le jardin. Le printemps tire déjà sur sa fin, et – chose inattendue – l’herbe pousse à une vitesse v – v’. Pas question de passer le tracteur dans ce champ de cratères parsemé de morceaux de béton et de ferrailles diverses. Une seule solution : la force animale. Un petit tour sur 2ememain.be, et nous voici en route pour Dhuy, où nous allons chercher deux brebis qui vont s’occuper de toute cette bonne pitance qui croît sur notre parcelle.

Elles ont pas fière allure nos brebis ?
Le transport est un peu rock-and-roll, avec deux moutons ficelés dans le coffre du Partner, on se dit qu’il ne faudrait pas qu’ils se détachent, sinon ça va faire une chouette anecdote, mais un mauvais moment à passer. Au final, notre carrosse s’en sort avec une bonne odeur de campagne… le stress, ça fait chier les moutons. Profitez bien de les voir comme ça, parce que maintenant, ils sont tout tondus ! ;)

Bhéééé dit la tondeuse...
Le week-end suivant n’est pas franchement palpitant… ça burine, ça dégage, ça balaie, ça burine… Quand on achète une grande maison, on est content. Puis on commence à bosser dedans, et là, on se rend compte que ça a aussi de sacrés désavantages. Le déplafonnage des murs fût une opération de longue haleine, parce qu’en fait, dans une maison pareille, il y a une sacrée surface de murs.
Heureusement, le mois de mai est truffé de congés, et le week-end qui se profile est celui de l’ascension ! Pour ces quatre jours, l’objectif est de finir le déplafonnage (si, si…) et de faire la saignée qui accueillera les poutres et la colonne. Le week-end commence par une visite chez Manfred, dont nous ressortons fiers et heureux : Nous avons en main notre dossier de demande de permis d’urbanisme ! Il n’y plus qu’à le déposer à la commune, qui évidemment fait le pont vendredi. Pffff.
De retour sur le chantier après nos pérégrinations dans les cantons rédimés, Flo et Marie-Cécile nous rejoignent pour un grand bain de poussière… On brosse, on ramasse, et ça avance. Merci les filles ! ! !

Flo et Marie-Cécile ont bouffé de la poussière !
Le lendemain, c’est au tour de Philou de venir nous donner un coup de main, et pendant que je mets les derniers coups de burins dans les pièces de l’entre-étage, il s’occupe de relooker l’escalier à la mini-pelle (et – soyons de bon compte – de repousser l’immense tas de déchet qui s’accumule dans l’escalier vers le bureau, en attendant l’évacuation).

Philou, opérateur mini-pelle
Samedi, c’est Alexis qui est de retour, fidèle au poste et toujours motivé… c’est précieux ! Enfin, on change de job ! Aujourd’hui, c’est le jour de la saignée qui devra accueillir le tronc d’arbre qui nous servira de colonne (un magnifique pin Douglas qu’on a été « repérer » chez Bourguignon…). Comme prévu, les 50 cm de blocs en béton qui chapeautent le mur au grenier sont les plus difficiles, mais après, ça vient tout seul. On étançonne bien comme il faut le linteau au-dessus de la porte, puis après un court moment de stress, on abat la dernière partie connectée à la porte… Ouf, ça tient !

Alexis en mode "front-kick"
Et que ça saute...


Dimanche, direction Andenne, où je vais chercher une alliée précieuse pour la suite des opérations. Bertha a déjà quelques années de métier, et il me faudra une bonne heure pour la trainer d’Andenne à Bossière à 40km/h… vitesse plafond avec une bétonneuse qui bringuebale au bout de l’attache-remorque.   La grosse bertha fait 350l, 1,5Kw, et peut vous gicler 3 brouettes de béton d’un seul crachat… autant dire que « c’est du lourd » !

La grosse Bertha...
 Le reste de la journée est consacré au nettoyage du chantier et aux derniers coups de burineuse sur les ultimes plafonnages de la cuisine, et p***, qu’est-ce que j’en ai marre de déplafonner ! ! ! C’est aussi l’occasion de se débarrasser d’une question qui me tracassait depuis un petit bout de temps : Est-ce que le ramassage des bricaillons à la mini-pelle se passera comme prévu ? Réponse : Oui ! En deux coups de godet, la brouette est remplie et prête à évacuer, c’est trop bien !
Résultats du week-end :
- Tout est déplafonné
- On a plein de plâtras à évacuer (!)
- La saignée est faite
Objectifs pleinement atteints donc ! le week-end se termine pourtant sur une déception… Gulbis sort Federer en 8ième de finale de Roland-Garros. ;(

10 000 mercis à tous ceux qui sont venus nous aider ces week-ends… votre aide nous est hyper-précieuse ! ! !
Le guerrier du plafonnage

Heureusement qu'on a une mini-pelle pour vider tout ça !

La saignée souligne les différences de niveau...

Ouf... les étançons ont tenu

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