lundi 5 mai 2014

Sueur et tremblements…

Qui dit week-end dit premier mai dit… Grande réunion de famille. Eh bien figurez-vous que nous n’y étions pas, parce que qui dit premier mai dit aussi pont et week-end de 4 jours pour faire un max de trucs dans la maison. Comme c’est original !

Ce coup-ci, les grands travaux extérieurs sont finis, et on a bien noté la remarque Ô combien désagréable de Cath et Bastian : « Dans les containers d’inerte, on peut pas mettre de plâtre hein ! ». 

Bon. Soit. : Ce week-end, on déplafonne.

Je trie mes déchets, et c’est ma joie !

Première étape : évacuer tous les gravats (qu’on va faire passer en inerte… eux) du plafond en voussettes cassé 2 semaines plus tôt dans les trois pièces en enfilade. Et ça fait déjà une bonne chiée de brouettes à sortir… et surtout à remplir. Ceci dit, ça fait du bien de récupérer un sol « praticable » et de voir tout ce merdier proprement entassé dehors en attente du container.

Comme la première priorité reconstructive sera de préparer l’arrivée de la colonne, j’entame le déplâtrage du vendredi par les chambres à l’étage. Et en fait… ça prend un temps fou de déplafonner. En une journée le vendredi, je n’aurai le temps que de me farcir un plafond et deux murs évacués par un très pratique petit trou percé à la tronço dans le plafond et un passe-crasse subtilement placé au niveau du sol de la chambre à l’est…  La gravité fonctionne tellement bien pour descendre des crasses !

Le système d'évacuation...

Samedi, il faut accélérer la manœuvre, et me farcis donc le déplafonnage des 6 murs restants. De retour à la maison, il me suffit de fermer les yeux pour voir le burin s’agiter au bout de la foreuse. Il n’y a rien à dire, huit heures à buriner comme un abruti, ça vide la tête ! Bon, ça remplit aussi les moindres orifices non protégés d’une couche de poussière à faire vomir un aspirateur, mais ça c’est une autre histoire. En déposant la foreuse le dernier coin atteint, mes mains jouent encore des maracas comme un vieux couple de parkinsoniens…  mais ça… c’est fait !

Côté est

Toujours à l'est

La petite chambre à l'ouest

Comme c'est prooopre !
Dimanche matin, les dernières heures du plafond de la chambre côté est sont venues, et quand je dis « les », ce n’est pas pour rire. Masse, massette, pied de biche, tractions par en bas, coups de pieds par en haut… tout y est passé et il m’aura fallu 4 heures d’un combat homérique pour en venir à bout. Cette bande d’enflures (et je pèse mes mots) n’avait rien trouvé de mieux que de garnir les poutres d’un bon millier vicieux clous à rondelles pour fixer au plafond des panneaux d’une sorte d’agglomérat de copeaux de  bois du genre « si tu crois que ça va venir par gros morceaux, tu te fourres le doigt dans l’œil, et si tu crois que ça va venir facilement, tu l’y fourres jusqu’au coude ! »

Vers 13h, après avoir sué mes 4 cocas de la matinée, j’enfonce mon talon entre les dernières côtes de ce valeureux ennemi, et on peut passer à la phase de nettoyage et d’évacuation. Ah… non. Je ne résiste pas à l’envie de faire la peau aussi au plafond de la cage d’escalier qui me fait de l’œil dans sa petite tenue d’Unalite. Une dizaine de féroces coups de pieds plus tard, je me dis que si j’étais assez souple et qu’elles étaient moins crades, je ferais bien un bisou à mes super godasses de sécurité !

Back to the structure dans le hall
Emporté par le récit de toutes ces péripéties, j’en ai oublié un léger détail : tout ce merdier n’a pas disparu comme par enchantement. Il s’est en fait accumulé en un gigantesque tas nous lorgne à présent depuis le coin de la pièce du bas.

Hopla, ni vu-ni connu, on a tout foutu sous un coin du tapis...
Ça y est, la mini-pelle va pouvoir rentrer dans la danse et nous montrer ce qu’elle sait faire en matière de ramassage de gravats… autant dire que je suis impatient de voir ce tas disparaître au fond d’un container. Mais ce sera pour plus tard. Le temps de faire quelques photos, il est déjà 18h et je suis complètement cuit. Ces 4 jours n’auront vraiment pas été de tout repos, et au moment d’écrire ces lignes, je dois dire que je ne suis plus qu’une énorme courbature.

Au programme du week-end prochain : pas de chantier, détente et relâche… on s’offre le Bongo de nos 6 mois de mariage à Butgenbach… ça va faire du bien !

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