mardi 24 mai 2016

La dernière ligne droite (?)


Bon, ben il va encore falloir que je vous ponde une tartine… J’ai à nouveau laissé le temps s’échapper sur le blog (un peu comme ailleurs), et me voici avec une pile de trucs à vous raconter !
On en était donc restés aux cloisons de l’étage et à l’isolation du sol. Quel scandale, alors que tant de choses ont avancé ! Visuellement, c’est évidemment le carrelage qui remporte la palme du plus gros changement. Car oui, le hall, la cuisine et l’espace technique sont   à présent habillés d’un carrelage « genre pierre bleue » (ça fait cheap hein dit comme ça) du plus bel effet.
C'est parti !
Juste une belle chape, toute clean !
Et l'arrivée du carrelage...
Hoplaboum la cuisine se dessine

Ça, c’est facile et ça va vite (surtout quand on ne le fait pas soi-même). Là où on a vraiment tourné une page « titanesque », c’est au niveau de l’isolation. Comme le disait très justement le Petit Prince, l’essentiel est invisible pour les yeux… ou le sera bientôt. Le freine-vapeur est à présent installé partout dans la maison, latté, inter-latté, et même… insufflé !

Car oui, entre chaque latte, sur chaque montant, il a fallu rajouter une petite latte de renfort destinée à empêcher la cellulose sous pression de passer d’un caisson à l’autre en gonflant le freine-vapeur. Si on compte 5 agrafes par « interlatte » et qu’on analyse la consommation d’agrafes (7000 environ), ça a donc fait 1400 petites lattes à couper et à aller agrafer partout… 
Les soeurs Kumps à la manoeuvre
 Puis le grand moment est arrivé le 23 avril : l’insufflation ! Le temps d’installer une grosse machine rouge, des dizaines de mètre de tuyaux et de sortir les 130 premiers sacs du camion, c’était parti pour deux journées un peu pénibles, mais tout de même bien récompensées. L’arrangement avec le souffleur voulait qu’on mette la cellulose nous-mêmes dans la machine, et nous avons donc ouvert des sacs, des sacs, des sacs et encore des sacs pour nourrir l’ogre insatiable.
Toujours une touche d'élegance qui fait le petit plus
Ou alors le sourire béat pour la photo ;)
Ces deux-trois petites journées ont aussi été l’occasion de mieux se rendre compte de la chance qu’on avait eue tout au cours de ce chantier. De manière générale, tous les corps de métiers qui se sont succédés sur le chantier (et il y en a tout de même une petite liste au final avec CB Toitures, Delestinne, Boigelot, Pro-Chapes, WD Châssis, la menuiserie Massart, Lesceu, Bastogne, carrodécor et Toprobat,…) ont insufflé (!) une belle énergie, de la bonne humeur et – en général – travaillé dans une ambiance détendue et agréable. Avec Strajhar, c’est pas tout à fait la même chose.

Les équipes de l'AFSCA sont sur place !
De silences prolongés en remarques désobligeantes sur notre chantier, sur notre organisation, voire sur notre implication dans les travaux (et celle-là, elle est quand même bien bonne…), l’ambiance ne reste pas très longtemps au beau fixe. C’est pas la guerre, mais « on attend que ça passe ».
C’est dommage, parce que du point de vue professionnel, il n’y a pas grand-chose à reprocher. Pour autant que nous puissions en juger nous-mêmes, notre maison est à présent équipée d’une « super-doudoune » qui lui tiendra chaud l’hiver, et à défaut de garder un souvenir impérissable de cette étape pourtant cruciale on conservera un maximum de chaleur pendant les jours de froidure.
Bon, on a de l’isolant, du chauffage, de l’eau et de l’électricité qui passent dans nos murs… on va donc enfin pouvoir « refermer ». Car oui, après tout ça, on met des plaques de gyproc partout, on enduit, on peint, et « that’s it » !

Enfin, il restera quand même une cuisine, une salle de bain, un escalier, une passerelle, des portes intérieures et une brouette de petits chipots à faire un peu partout, mais passons.
Avant cette « dernière ligne droite », on prend nos précautions en termes de préservation de notre santé mentale et nous voilà sur un vol Brussels Airlines à destination d’Athènes pour 10 jours de soleil, de mer azur, de petits villages pittoresques et de grasses matinées à la saveur depuis longtemps oubliée. 10 jours aussi pour passer du temps tous ensemble, se souvenir de « la vie normale », celle où tous les week-ends ne sont pas sacrifiés sur l’autel d’un sacro-saint chantier. 

Mais à peine de retour, on replonge dans le grand bain avec l’arrivée de Thierry, qui vient nous mettre cette baraque dans son habit de lumière. Hier, nous finissions un premier long week-end « plaques » à l’issue duquel les plafonds dans le salon, la salle à manger et la cuisine sont faits, le bureau est prêt et « tudieu, ça change » !
La toute première plaque
Aaah, les plafonds diagonaux...
Premières grandes satisfactions
Notre premier mur plaqué
Allez, le week-end prochain, on fait le plein de photos impressionnantes ! Maintenant que les plafonds sont faits en bas, on va pouvoir attaquer les murs… « ça va chier ! »

Ah oui, et on a aussi tondu pour les premières fois... ça donne bien un jardin tondu !

1 commentaire :

  1. Allez cette fois-ci on laisse notre petit commentaire! ;) ;) ;) top cette dernière ligne droite, ça claque..! Ca doit faire du bien au moral ausssi ! Courage, tenez bon :) :)

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