lundi 16 novembre 2015

Ah oui, mais…


Comme d’habitude et de plus en plus alors que le chantier s’éternise (du moins dans nos têtes), un long moment s’est écoulé depuis les dernières nouvelles du front. Et comme d’habitude aussi, ce n’est pas faute d’avoir bataillé et fait bouger les lignes.
 
Après les grands manœuvres de l’OSB, on s’est dit qu’il était plus que grand temps qu’on se remette à la confection de nos cloisons de doublage pour l’isolation. Alors on s’y est remis. Et puis on s’est décidé pour le gaz, alors il a fallu creuser cet immense trou. Ce qui nous a amené à constater que les travaux avec la mini-pelle touchaient vraiment à leur fin, et que ce serait pas mal de la revendre au plus vite pour transformer l’argent « hypothétique » en argent « réel ». Et puis tant qu'elle n'est pas volée, qu'elle n'a aucun problème et qu'elle pète la forme, autant en profiter.
Avec Maman sur la mini-pelle... Un rêve de gosses, pour les grands et les petits :)

Nouvelle mission donc : Faire ce qu’il y a à faire dans le jardin et qui nécessite une mini-pelle. Comme par exemple enterrer 5m³ de pierres, étaler 20m³ de terres, sortir 6 fondations de hangar en béton, déplacer et débiter ou enterrer (pour celles résistant à tout débitage) les poutres en chêne qui défiguraient le côté droit du jardin, mettre à niveau l’emplacement de la future terrasse ou encore retourner l’ensemble du terrain. Bon. Au boulot !

 Pas très clean tout ça !
On sort quelques trucs bien merdiques
On enfouit le reste sous une bonne couche de terre
On étale comme on peut
Ce qui donne un résultat "bien mais pas top"
En terminant « l’étalement des terres », je constate que franchement, c’est du boulot de cochon. On est plus proches du chemin de croix pour tracteur tondeuse que du green de golf. On explore donc la piste « Big motoculteur » à la ferme d’à côté. Très gentil, M. Delplace nous dit que c’est le moment idéal pour faire ça, parce qu’il fait sec et que si il repleut, on aura plus la même fenêtre de beau temps avant le printemps. Et hop, ça remonte dans les priorités. Chance, sa herse rotative fait 3m20 de large, et notre portail en fait 3,40. C’est juste, mais ça passe. Après bêchage à la mini-pelle de l’ensemble, il passe le tout à la moulinette et en 25 minutes montre en main, notre terrain ressemble à un champ prêt à semer. Magique !

On fait ça en famille !
Le jardin en est tout retourné !


On ne lésine pas sur les moyens.
Milo est bien évidemment super-fan
Et il a même droit à un petit moment au volant de cette immense machine !
Ça redevient plus praticable

Alors pour fêter ça, on boit une bière avec lui, et on lui dit que c’est dommage qu’on n’ait pas pu semer avant, et qu’il va du coup probablement falloir repasser un coup de motoculteur au printemps avant de semer. Que nenni nous répond-il ! Semez maintenant (mais maintenant maintenant... pas dans 2 semaines), il n’y a pas de soucis, ça va aller.
Ah. Mais alors il faut ratisser, enlever tous les déchets et mottes de vieux gazon, damer, semer et re-ratisser et re-damer... Bon, les cloisons attendront. Bastian est de la partie pendant ces vacances de toussaint, et on se fait une journée de jardinage en mode « turbo ». Il y a genre 800m² de pelouse à faire en une journée, alors faut pas mollir. Au soleil couchant, on savoure l’instant et le travail accompli… ça a l’air pas mal, il n’y a plus qu’à regarder pousser !

On ratisse, on nettoie et on sème !
Mission semis accomplie (et pas semi-accomplie !)
Alors, on rentre et on fait des cloisons ! 

Ah, oui, mais en fait, on avait laissé de côté dans le récit une autre piste narrative. Après les grandes manœuvres de l’OSB donc, on se disait aussi que ce serait vraiment bien de mettre la dernière porte de notre maison, histoire d’en être vraiment au « gros-œuvre fermé ». Ah, oui, mais si on n’a pas mis cette porte depuis tout ce temps, c’est pour une bonne raison. Une fois la porte installée, il y aura provisoirement une marche, et ça ce n’est pas pratique pour rentrer les brouettes de béton qui doivent encore aller se faire couler comme fondations pour les lambourdes dans l’espace famille. Bon. Mission creusage pour mise à niveau de l’espace famille, création des tranchées de fondations, puis opération béton avec les copains. On envoie de la brouette dans les airs grâce au monte-charge, qu’on est bien contents de l’avoir, parce qu’au seau, ça aurait été dantesque.
On accroche et on appuie sur le bouton
Et John réceptionne en haut !

Bref, on peut mettre la porte ! Alors je profite encore un peu de la présence de Bastian pour placer le panneau dans le dormant, et hop, notre chantier est fermé !
Ouééé, on peut fermer la maison !
Pour le remercier, je lui dédie cette photo prise 10 jours plus tard : Ça pouuuuussse !!!

Et donc ces cloisons ? Beeeen, du coup ça n’a pas beaucoup avancé. Alors on s’y met, puis on tombe sur le compteur de flotte et le robinet provisoire, qui sont dans le chemin. Mission plomberie, on reconnecte le socarex au compteur et hop, on envoie l’eau à l’autre bout de la maison. Sauf que ça fuite, je redémonte, ça re-fuite, je re-re-démonte, ça re-re-fuite,… bref, ça prend un peu de temps.
Bon, et sinon, ces cloisons ? Ah ben ça y est, on est relancés là… on attaque les tours de fenêtre et de baies vitrées, les premiers lais de freine-vapeur sont collés, c’est parti !

Jo adore le tape Pro-clima...
Ah oui, mais avant de faire les cloisons du bureau, il faudrait caler, chaîner et fixer le gîtage. Puis comme on va devoir monter à l’étage, on pourrait déjà latter et isoler cette partie-là avant de mettre le plancher. Bon, allez, on fait ça. Caler chaîner, c’est la routine… puis on se lance dans la confection de tiramisus d’isolation.

La société Lemmens à Gembloux se débarrasse de morceaux de laine de roche qu’ils utilisent pour isoler leurs groupes de ventilation. Alors on récupère tous ces petits bouts et on remplit les caissons du gîtage avec ça et un peu de liège pour remplir les interstices. Une couche de laine de roche, une couche de liège, une couche de laine de roche, une couche de liège… et on termine en saupoudrant de liège.

Et alors, ces cloisons ? Ben je comprends pas, ça prend plus de temps que prévu. Pourtant, pendant 1 mois, on a pu emprunter la cloueuse d’Erwan (merci Erwan !), qui envoie des clous de 63mm comme si elle enfonçait des punaises dans du gouda. J’aimais vraiment pas les clous, mais là, je dois dire que je suis un peu tombé sous le charme. En fait, c’est un bras en plus. Le problème de la visseuse, c’est de tenir la pièce à visser, la vis ET la visseuse. Ça fait 3 choses, et moi j’ai que 2 bras. Ou alors il y a la solution cloueuse, avec une main pour tenir, et l’autre qui vient « PATAAAAT » par l’autre côté. I Like.

Et puis on reçoit le devis pour la cheminée, et à nouveau, tout bascule. La possibilité nous séduit d’avoir un poêle fonctionnel sur le chantier alors que les premiers frimas ne vont probablement pas tarder à montrer leur nez. Ah oui, mais pour installer le poêle, il faut créer un bout de plancher bien de niveau et au bon niveau en plein milieu de la pièce en essayant de calculer au mieux le calepinage des planches OSB pour ne pas se retrouver avec de bouts rikiki en fin de ligne. Complexe. Puis pour qu'il puisse respirer, il faut trouver le moyen de connecter l'arrivée d'air frais qui sort de la dalle grâce à un super-merdique tuyau de hotte en aluminium alimentaire. Les joies du petit chipot. Mais à un moment, tout ça prend fin et hop une tôle de 2mm par-dessus pour protéger le plancher des cendres qui ne manqueront pas de tomber de temps en temps, et l’affaire est dans le sac.
Paré à recevoir la bête
On a un poêle... plus qu'à mettre une cheminée
Hop. Une cheminée en bois... la classe !

Ain’t that beautiful ??
Ça fait du bien un petit ilot de finition au milieu de tous ces travaux. Vivement le week-end prochain - croisons les doigts - qu’on ait une (vraie) cheminée et qu’on puisse faire notre première flambée ! ! !

Bon, et ces cloisons ça vient ? Eh ben vous savez quoi ? On fait ce qu’on peut ! :)

Allez, on se retrouve dans pas trop longtemps pour un récit sur les cloisons (ou alors sur le carrottage des entrées-sorties de ventilation, sur les conduits de VMC ou sur n’importe quel problème qui sera probablement venu se mettre en travers de notre chemin… Mais qu’importe, notre maxime nous remonte le moral : "Ce qui est fait n’est plus à faire."

Et pendant ce temps-là, Milo adore arpenter le chantier depuis les hauteur paternelles : 

Et une petite mise à jour "Pelouse" : à peine 2 semaines après semis, ça pousse à mort et on est super-contents !
Une vue dégagée, ça aère l'esprit...


4 commentaires :

  1. TROP FAN !!!!!!!!
    BravOOOOOOOOOOooooooooooooooooo
    Vous êtes trop FORTS !!!!!!!
    Quelle équipe de Choc, je me dis que j'ai de la chance de suivre ça même de loin ...
    Et quelle belle maison de vacances ça va faire ça ! héhééééééé ;o)
    Bisous et COURAGE

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  2. Merci ! On est parfois plus une équipe "sous le choc" que "de choc", mais on s'accroche, on donne tout, on lâche rien et on se motive ! Après tout, qu'est ce qu'on ne ferait pas pour offrir une maison de vacances digne de ce nom aux amis (et amies) de passage, égarés loin de chez eux ?

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  3. Super, Stan et Jo,

    Vite fait, bien fait ...le jardin déjà tout vert ! la pluie de ces jours-ci donnera encore un coup de pouce pour le gazon !
    Le châssis arrière placé, le poêle installé, plus que la buse et la trouée dans le toit ! Juste avant les gelées !
    Vous pourrez isoler vos murs avec un peu de chaleur et une vue imprenable sur le jardin. Bravo à vous et aux copains. Courage.
    Milo semble ravi d'être de la partie.

    Bernadette

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  4. Coucou Stan et Jo,
    Super tout ce changement! Je suis en congé le 11 décembre à partir de 10h, voyez-vous quelque chose que je pourrais faire ce jour-là?
    Bisous,
    Maman

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