mardi 1 septembre 2015

Un an et demi déjà !

En cette fin d’été, deux petites semaines de congé sont venues s’ajouter à leurs déjà nombreuses cousines passées sur le chantier. Dans une petite semaine, on célèbrera (enfin… c’est un bien grand mot) un an et demi de chantier, 2 congés parentaux d’un mois, 10 semaines de congé et probablement pas loin de 60 week-ends passés dans la maison pour en arriver là.

Notre grenier prend forme

Tiens, c’est rigolo, je me souviens qu’au moment de commencer les travaux, en avril 2014, je disais « Je pense qu’on en a pour plus ou moins un an et demi de chantier ». Eh bien ce sera plutôt "plus" que "moins". Ça fait déjà quelques mois qu’on a cessé de considérer septembre comme notre date d’emménagement, quelques semaines aussi qu’on réalise que même décembre, ce sera peut-être un peu court.

Il y a un an, la vue du grenier ressemblait plutôt à ça...

Tout ça pourrait sembler assez déprimant, mais malgré tout, les choses avancent bien, et les changements qui rythment notre quotidien nous permettent de ne pas sombrer dans le désespoir. C’est certes plus lent que prévu, mais quand on jette un coup d’œil dans le rétroviseur et qu’on se souvient de la donne de départ, on ne peut pas s’empêcher de se dire que le chemin parcouru est immense et qu’enfin nous commençons à avoir une maison qui ressemble à une maison, et non pas à une grange, une écurie ou une porcherie.

Regard levé vers le grenier... ça a tout de même bien changé !
Première étape : se séparer de cette impression « cathédrale » qui prédomine depuis que la charpente est là et que les murs n’y sont plus. Après les gîtes (et leur chaînage… qui prend aussi pas mal de temps), il est donc temps de mettre un plancher provisoire au premier pour s’attaquer à la dernière partie du gîtage du grenier. 
Le chaînage avance bien
Et là : BOUM : ça y est, nous avons un étage. Un truc sur lequel on peut marcher hors d’un accès de funambulisme, un truc qui donne accès aux fenêtres du premier, un truc qui donne vraiment forme aux espaces de vie, et dieu que ça fait du bien. Bon, c’est encore du provisoire parce que les cloisons latérales ne sont pas encore là, qu’il y aura une partie en 22mm, et tout ça, mais c’est déjà beaucoup, et surtout ça réduit considérablement la hauteur à franchir pour accéder au grenier.

Tout de suite, on y marche plus confortablement...
Notre futur palier
Du coup, hop, nous attaquons le plancher – définitif ce coup-ci – du grenier avec ses découpes arrondies, sa trémie d’escalier et aussi ses zones quelque peu vertigineuses. C’est qu’il reste une certaine hauteur avec 5m50 sous les gîtes, et qu’il s’agît donc de ne pas aller se répandre sur la dalle en béton qui nous sert de sol.
Jo à la manoeuvre
Ce petit jeu d’acrobate en vaut la chandelle, car dimanche en clôturant ces deux semaines de travaux, les deux tiers sont faits, et l’impression d’espace est bien là. On va pouvoir stocker une quantité de brol considérable au grenier… ça fait même un peu peur ! À moins qu’on y monte une table de ping-pong et un train électrique de 800m… qui vivra verra !

Entre deux journées chantier, on a aussi été assister à la consécration de collègues rénovateurs. Jé et Chacha ont emménagé dans leur nouvelle maison, et ça, ça fait plaisir ! D’abord parce qu’on est contents pour eux tout simplement, et puis aussi parce que ça donne une consistance à ce futur fantasmé, à cette perspective qui nous parait encore si lointaine à ce stade : le jour où nous-mêmes emménagerons dans notre nouveau chez-nous. Parfois, on a tellement la tête dans le guidon qu’on ne voit plus le sommet de la côte, et c’est bon de se rappeler ce mantra pêché au hasard d’une émission de télé genre « Une brique dans le ventre » : 

Un jour, le chantier finira – Un jour, le chantier finira – Un jour, le chantier finira.

Si, si, c’est vrai ! ;)

Aucun commentaire :

Si vous faisiez un commentaire ?

Moi, j'aime bien les commentaires... ça me donne un peu l'impression d'être lu, ce qui est agréable de temps en temps. Laissez-en un, ça me fera plaisir !