En cette
fin d’été, deux petites semaines de congé sont venues s’ajouter à leurs déjà
nombreuses cousines passées sur le chantier. Dans une petite semaine, on
célèbrera (enfin… c’est un bien grand mot) un an et demi de chantier, 2 congés
parentaux d’un mois, 10 semaines de congé et probablement pas loin de 60
week-ends passés dans la maison pour en arriver là.
Notre grenier prend forme |
Tiens, c’est rigolo, je me souviens qu’au moment de commencer les travaux, en avril 2014, je disais « Je pense qu’on en a pour plus ou moins un an et demi de chantier ». Eh bien ce sera plutôt "plus" que "moins". Ça fait déjà quelques mois qu’on a cessé de considérer septembre comme notre date d’emménagement, quelques semaines aussi qu’on réalise que même décembre, ce sera peut-être un peu court.
Il y a un an, la vue du grenier ressemblait plutôt à ça... |
Tout ça pourrait sembler assez déprimant, mais malgré tout, les choses avancent bien, et les changements qui rythment notre quotidien nous permettent de ne pas sombrer dans le désespoir. C’est certes plus lent que prévu, mais quand on jette un coup d’œil dans le rétroviseur et qu’on se souvient de la donne de départ, on ne peut pas s’empêcher de se dire que le chemin parcouru est immense et qu’enfin nous commençons à avoir une maison qui ressemble à une maison, et non pas à une grange, une écurie ou une porcherie.
Regard levé vers le grenier... ça a tout de même bien changé ! |
Première
étape : se séparer de cette impression « cathédrale » qui
prédomine depuis que la charpente est là et que les murs n’y sont plus. Après
les gîtes (et leur chaînage… qui prend aussi pas mal de temps), il est donc
temps de mettre un plancher provisoire au premier pour s’attaquer à la dernière
partie du gîtage du grenier.
Et là :
BOUM : ça y est, nous avons un étage. Un truc sur lequel on peut marcher
hors d’un accès de funambulisme, un truc qui donne accès aux fenêtres du
premier, un truc qui donne vraiment forme aux espaces de vie, et dieu que ça
fait du bien. Bon, c’est encore du provisoire parce que les cloisons latérales
ne sont pas encore là, qu’il y aura une partie en 22mm, et tout ça, mais c’est
déjà beaucoup, et surtout ça réduit considérablement la hauteur à franchir pour
accéder au grenier.
Du coup,
hop, nous attaquons le plancher – définitif ce coup-ci – du grenier avec ses
découpes arrondies, sa trémie d’escalier et aussi ses zones quelque peu
vertigineuses. C’est qu’il reste une certaine hauteur avec 5m50 sous les gîtes,
et qu’il s’agît donc de ne pas aller se répandre sur la dalle en béton qui nous
sert de sol.
Tout de suite, on y marche plus confortablement... |
Notre futur palier |
Ce petit
jeu d’acrobate en vaut la chandelle, car dimanche en clôturant ces deux
semaines de travaux, les deux tiers sont faits, et l’impression d’espace est
bien là. On va pouvoir stocker une quantité de brol considérable au grenier… ça
fait même un peu peur ! À moins qu’on y monte une table de ping-pong et un
train électrique de 800m… qui vivra verra !
Entre deux journées chantier, on a aussi été assister à la consécration de collègues rénovateurs. Jé et Chacha ont emménagé dans leur nouvelle maison, et ça, ça fait plaisir ! D’abord parce qu’on est contents pour eux tout simplement, et puis aussi parce que ça donne une consistance à ce futur fantasmé, à cette perspective qui nous parait encore si lointaine à ce stade : le jour où nous-mêmes emménagerons dans notre nouveau chez-nous. Parfois, on a tellement la tête dans le guidon qu’on ne voit plus le sommet de la côte, et c’est bon de se rappeler ce mantra pêché au hasard d’une émission de télé genre « Une brique dans le ventre » :
Entre deux journées chantier, on a aussi été assister à la consécration de collègues rénovateurs. Jé et Chacha ont emménagé dans leur nouvelle maison, et ça, ça fait plaisir ! D’abord parce qu’on est contents pour eux tout simplement, et puis aussi parce que ça donne une consistance à ce futur fantasmé, à cette perspective qui nous parait encore si lointaine à ce stade : le jour où nous-mêmes emménagerons dans notre nouveau chez-nous. Parfois, on a tellement la tête dans le guidon qu’on ne voit plus le sommet de la côte, et c’est bon de se rappeler ce mantra pêché au hasard d’une émission de télé genre « Une brique dans le ventre » :
Un jour, le
chantier finira – Un jour, le chantier finira – Un jour, le chantier finira.
Si, si, c’est
vrai ! ;)
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