Une grande bataille s'achève

Il est certaines grandes étapes d’un projet où l’on peut citer sans rougir les grands chefs de guerre du passé. En voici donc une de Winston Churchill : “Ce n’est pas encore le début de la fin, mais c’est déjà la fin du commencement”. Durant ces vacances de Noël, nous avons mis un grand coup de collier et atteint l’objectif fixé : Liquider le restant des murs et des planchers dans les deux tiers sud de la maison !

Tadaaaaaaa

Et l’air de rien, malgré les efforts déjà consentis en la matière, il restait tout de même pas mal de trucs à casser ! Après avoir fini le gîtage du grenier, nous avons descendu les – imposantes – poutres en chêne qui supportaient les planchers. Opération délicate et de haute voltige, surtout que nous avons pris l’option de ne pas démonter les planchers avant de descendre les poutres. Vu la fragilité de certains éléments, la solidité démoniaque de certains autres et la hauteur tout de même conséquente du tout, il nous a semblé préférable de suspendre les poutres (et donc tout le plancher) le temps de démonter le reste du pignon, avant de faire appel à la magie des palans pour amener gentiment les poutres au sol.

On dirait pas comme ça, mais le plancher penche sévère...

La deuxième rend les armes !

Surf sur poutre... un sport sans aucun avenir.

Je dis gentiment, mais en fait, il a tout de même fallu insister, parce que les gîtes tenaient mieux que prévu, si bien que la première poutre est restée suspendue au plancher (alors que, vu le poids du bout de bois, je pensais qu’elle allait tout arracher dans son sillage). Barre à mine, pied de biche, saut à pied joints, il a fallu ruser pour lui imposer son destin. Le tout se jouait évidemment semi-suspendu à ma corde de rappel, alors que la poutre prenait évidemment une pente de plus en plus conséquente. C’était sport, mais on peut être fiers… En couple et en amoureux, on a descendu une belle quantité de bois de là-haut !

De petits cure-dents sur cales...

Le reste n’était évidemment que formalité, vu l’habitude acquise dans la destruction et l’évacuation de murs en briques, mais une formalité plus dans le style « Douane de Ouagadougou » que « Poste frontière de Luxembourg ». Après avoir rempli jusqu’à la gueule le container loué pour l’occasion (le 11ième pour ceux qui suivent...), il a fallu se résoudre à faire à nouveau croître le tas qui décore – presque – sans interruption notre jardin depuis pas loin d’un an.

Car oui, on a aussi fêté un anniversaire ces jours-ci : Il y a un an, nous signions le compromis de vente de notre maison ! Depuis, et même si on ne peut pas encore dire qu’on soit proche du but, les choses ont vraiment bien avancé.

Avant de finaliser totalement les opérations de démolition (il reste la cave à rabaisser, toute la surface à décaisser sur 60cm, une cloison en brique et quelques planchers dans le tiers nord de la maison à évacuer), on va enfin pouvoir rentrer, installer et fixer les deux poutres en lamellé-collé qui « traînent » devant la maison depuis le 5 septembre. Tudieu, ça fait déjà quatre mois que la colonne est en place ! Eh oui, le temps file. Depuis la signature de l’acte en avril et le début des travaux dans la maison, neuf mois se sont écoulés, soit la moitié du temps prévu pour le chantier. Évidemment, vu l’état actuel de la maison, on n’a pas franchement l’impression d’être à mi-chemin, mais quoi qu’il en soit, on garde courage et on se dit que même si on n’est pas dedans en septembre, on y fêtera le prochain nouvel an. 

Rhaa, ça fait du bien

Ampleur et volume !

Faut pas mollir !

Prochaines étapes :

• Installation des lamellés collés du bas (on va avoir besoin de bras pour ça…)
• Démolition de la cave
• Installation de la fosse septique et des canalisations extérieures (ça, c’est pas nous !)
• Décaissage intérieur
• Pose des canalisations sanitaires intérieures et de tout ce qui doit aller sous la dalle
• Coulage de la dalle de béton
• Percement des baies (ça, c’est pas nous non plus !)

Ambiance Halloween en quittant le chantier...