vendredi 2 janvier 2015

Et que ça gîte matelot !

Les fêtes de fin d’années battent leur plein, on se bouscule dans les magasins pour trouver le dernier cadeau, mais du côté du chantier, ça ne change pas grand-chose au quotidien. C’est que l’objectif de ces deux semaines de congé est ambitieux :
  • Terminer le gîtage du plancher du grenier
  • Abattre la partie restante du pignon intérieur et évacuer
  • Descendre les grosses poutres en chêne qui soutiennent les planchers du premier
  • Abattre les murs délimitant la cage d’escalier et l’escalier lui-même
  • Nettoyer la crasse que tout ça n’aura pas manqué de faire…
À l’heure d’écrire ces lignes, les trois premiers points de la liste sont faits, mais il est encore trop tôt pour dire si les deux dernier s pourront être accomplis, alors revenons à nos gîtages. Eh bien que dire, sinon que c’est fait, et que ça s’est plutôt bien passé. Bon, il faut dire qu’on avait sérieusement prémâché le travail en montant toutes les pièces du puzzle avec Bastian début novembre, mais tout de même, caler, visser et chaîner 100m² de gîtage tout seul, c’est un peu long et parfois relativement fastidieux. Encore une fois, le niveau laser me sauve la mise… C’est tellement pratique de n’avoir qu’à « allumer » les petites cales de bois posées sur chaque gîte ! 
Work in progress...
Pendant que je chipote, le chat s’en donne à cœur joie dans ce qui pourrait de fait s’apparenter à un gigantesque jouet pour chat. Je prie juste pour qu’il n’aille pas faire ses griffes dans le freine-vapeur, mais ça n’a pas trop l’air d’être son kif.
Pour chaîner, j’ai fini par homologuer une technique dite « des serre-joints ». La méthode consiste à presser un morceau en travers des gîtes à chainer pour les contraindre à se mettre bien à plat. Ça prend souvent 3 serre-joints, et il en faut encore un quatrième pour presser le chaînage et le bloquer bien comme il faut le temps de visser.

Ça commence à ressembler à quelque chose !
Les choses se compliquent un peu avec la partie en contact avec la poutre diagonale… Après moult réflexions avec Jé, je finis par opter pour une grosse cornière métallique (c’est du 100x100x10) de 46 kg pour trois mètres à peine. Hop que je vous tirefonne ça dans la poutre, et on en parle plus ! Mais il faut encore mesurer et couper en biseau chaque gîte, et c’est là que les romains s’empoignent encore un peu. Fort heureusement, Jé m’a prêté la grosse Raymonde, mais ce n’est pas ma machine préférée. Raymonde, c’est LA circulaire, celle qui plonge à 11cm de profondeur, qui pèse 22 kg et qui éteint les lumières quand elle se met en route.
Il en jette, mon gîtage en biseau !
Bref, pour couper, ça coupe, mais ce n’est pas très agréable à manipuler, et pas très sécurisant non plus. Surtout que les pièces en question font genre 5m et sont déjà en haut, donc les bouger pour organiser une vraie bonne position de travail n’est pas vraiment possible. L’opération est pourtant une réussite, et ça y est, les deux premiers tiers du gîtage supérieur sont faits ! Maintenant, on peut y suspendre les poutres inférieures grâce à des palans et tout casser en bas… Mais ça, c’est une autre histoire.

PS : Veuillez excuser la qualité déplorable des photos... mon Reflex reste souvent à la maison et il fait vite noir par les temps qui courent...

Aucun commentaire :

Si vous faisiez un commentaire ?

Moi, j'aime bien les commentaires... ça me donne un peu l'impression d'être lu, ce qui est agréable de temps en temps. Laissez-en un, ça me fera plaisir !