Elle avance toute seule !

Après la grande course aux préparatifs de la pose de la colonne, on a souffert d’un bon vieux contre-coup. Ras-le-bol de ne plus avoir de temps libre ou de le consacrer à la réflexion sur tel ou tel problème, marre de passer chaque soir sur le chantier pour s’occuper de ceci ou de cela. Quand on croit que c’est prêt, il y a toujours un nouveau truc à faire « absolument d’urgence maintenant », et c’est un peu pénible. En un mot comme en cent, on avait bien besoin d’un petit break. Direction la Suisse pour une petite semaine dans le Valais, avec balades au soleil, orgies de crème double (qui vient de la Gruyère, c’est bien noté…) et papotes avec les amis.

La fine équipe...

C’est Sarah et Mat qui nous accueillent dans leur vallée magique, pleine de raisins prêts à être vendangés sous l’imposante présence des sommets enneigés. Avec Line, Sabine, Pauline venues nous rejoindre, nous passons deux jours au chalet de Derborence, niché dans le fond d’une magnifique petite vallée au pied du glacier des Diablerets. 

Pique-Nique au bord du lac de Derborence

Milo fait ses premières balades en porte-bébé, de l’hôtel Weisshorn au Bisse de Saviese en passant par le lac de Derborence. Le loustic s’éveille et commence à communiquer à grands coups de sourires et de « hhheué ». C’est tout bête, mais c’est merveilleux !

Opération protection maximale !

Et puis on est revenus de Suisse. Là, tout de suite, on se rappelle que ça fait bientôt deux mois qu’il flotte dans notre maison. Au début, c’était rigolo, parce que c’était nouveau, que ça faisait rentrer plein de lumière, qu’on allait enfin pouvoir faire ça, ça et ça, mais là ça suffit. Il est grand temps qu’on soit à nouveau au sec !

Ça tombe bien, parce, alors que je tarde à écrire, comme d’hab, la sous-toiture rigide est en place. Conséquence : il ne pleut donc plus à l’intérieur ! Après les averses paraît-il diluviennes de samedi (20 septembre…), la maison va enfin pouvoir – vraiment – sécher. Après un début un peu laborieux avec la ceinture béton, les asselets, le traçage et autres tâches préparatoires indispensables, les gars de CB-Toitures ont passé la deuxième, et à notre retour, la charpente dressait fièrement ses chevrons pour nous accueillir.

Le chevronnage avance bien

Des petits poteaux stylés comme supports de panne...

À l'avant, c'est fait !

À l'arrière, c'est fait !

La grosse Bertha est enfin visible du portail...

Engager des gens, c’est cher, c’est stressant (vont-ils venir, vont-ils bien bosser, ne vont-ils rien casser,…), mais c’est aussi vraiment génial de juste « constater l’avancement des travaux pendant qu’on a été glander ailleurs »… Ça y est, notre maison avance toute seule

Enfin, toute seule... entendons-nous. Ça marche un temps, mais très vite, il faut reprendre le collier et retrousser ses manches à nouveau. Le prochain objectif est - maintenant que la nouvelle structure soutient la maison - de tout casser à l'intérieur, et au milieu de l'opération, de remettre un gîtage sur certaines parties du grenier.

Cet avant-dernier "slot" de congé parental a donc été consacré, outre un week-end à la mer, au nettoyage du chantier, qui en avait bien bien besoin. Quelques jours et 2 containers plus tard, l'énorme tas qui décorait l'allée n'est plus qu'un souvenir, et l'intérieur de la maison est presque propre.

Sisyphe au rapport ! Paré à casser, et à évacuer à nouveau...