Mercredi donc, nous sommes à pied d’œuvre avec une misson du
jour : Couler la ceinture béton qui accueillera la poutre de connexion
entre les deux parties de refend ainsi que les gîtages du grenier. C’est pas la
première fois que je coule du béton, donc je sais combien ça pèse, mais quand
il s’agît de le faire au grenier, c’est encore une autre paire de manches.
Pelleter, verser du ciment dans la bétonnière, charrier les
brouettes, monter les seaux à la corde à poulies, puis monter sur l’escabelle
avec un seau lourd comme un humoriste sur le déclin, ça use. Surtout qu’on fait
ça pendant un bon 5h. Jo m’aide comme elle peut, entre deux tétées et trois
tentatives d’endormissement de Milo. Mais de toute façon, le gros œuvre, c’est
vraiment un truc de barbares. Tout est lourd à crever, et ce n’est pas
le boulot dans lequel elle s’épanouit le plus…
Vers 16h, on vient enfin à bout de notre stock de ciment, et
nous sommes – Ô malheur – contraints à l’abandon. Pas vraiment en fait, parce
que les voisins ont plein de ciment à prêter, mais j’en ai à peu près autant
dans les bottes, et il est temps d’arrêter avant de se faire mal. Samedi, on
finit ce truc et on s’attelle un peu à l’évacuation des bricaillons qui s’amassent
un peu partout sur le chantier et dont il devient urgent de s’occuper. Quelques
photos sans doute… un peu plus tard.
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