Le
chantier, c’est un peu comme la constipation. Parfois on pousse fort et rien ne
vient, puis on se relâche et boum, c’est la fête du slip. Vous l’aurez compris
grâce à cette élégante métaphore, on a fait un grand pas vers l’avant ces deux
derniers week-ends, et en grande partie grâce aux nombreux coups de mains reçus !
Dès le 1er
août, on entame le gîtage au-dessus de la cuisine et de la salle de bain dans
la joie et l’allégresse. Jérémie et Antoine sont dans les starting blocks,
bientôt rejoints par Alex et Philou. On est alors 5 à s’activer, et ça sulfate.
De la pose des sabots à la découpe puis à la pose des gîtes – tout s’enchaîne
en vitesse mais sans précipitation. À 16h05 (avec cinq minutes à peine de
retard sur l’horaire donc), toutes les gîtes sont posées et on est prêts pour l’apéro.
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Il y a toujours quelques misères à disquer... |
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The climber |
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Dans la joie et la bonne humeur |
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Ça commence à prendre forme |
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Pendant ce temps-là, chez les filles... |
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Une affaire qui roule |
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The professor |
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Nous avons un (début d') étage ! |
Mais ce n’est
pas une journée tout à fait comme les autres, parce qu’en plus d’une journée
chantier, c’est aussi l’anniversaire de Jo. L’occasion rêvée de combiner
journée chantier avec détente, amis, barbecue, feu de bois, et grand gâteau
plein de bougies.
Les
lendemains sont évidemment un peu plus difficile, et c’est par un dimanche « j’ai
la gueule dans le cul mais je suis content » que nous clôturons le
week-end, non sans avoir été faire des cales chez mon précieux paternel, posé
les supports de lamellés-collés et longuement admiré le travail réalisé.
Une semaine
de boulot plus tard, on est de nouveau d’attaque pour tenter de terminer la
majeure partie du gîtage de l’étage, mais les choses deviennent un peu plus
techniques, puisqu’il faut maintenant s’attaquer à la partie oblique de l’affaire.
Je suis donc à l’ouverture chez Bourguignon pour choisir la pièce, puis de
retour à l’autre bout du village avec un petit morceau de 10/30 qui dépasse à
peine de la remorque. Six mètres, c’est quand même long en fait. Et 10/30, c’est
quand même une grosse section aussi. Mais c’est la poutre qui fait la
séparation entre les deux étages dans le hall, et elle est donc visible. Autant
la dresser et la raboter correctement, parce que ce sera clairement beaucoup
plus pénible à faire après.
Après plus
de 35 ans d’efforts, j’ai fini par tutoyer les limites de l’atelier de papa…
Malgré une recoupe à 5m50, la pièce ne passe pas en un seul coup sur la
dégauchisseuse, et il faut donc plusieurs passes et quelques retournements pour
venir à bout de la courbure – heureusement assez raisonnable – de ce petit
cure-dents. Ça nous aura demandé quelques efforts, mais je sors de là avec une
belle pièce bien droite, parée à orner notre hall d’entrée pour les 30
prochaines décennies (minimum).
Le
dimanche, JVB est à nouveau au rendez-vous, bientôt rejoint par l’autre Jé,
parés pour une séance d’intense cogitation à propos de l’application du théorème
de Pythagore à des triangles non-rectangles, de la résistance mécaniques des
assemblages à mi-bois et de la pertinence d’une approche « Der Bunker »
de la construction à ossature bois. En même temps, vu la pièce à placer, j’ai
vraiment pas envie qu’on se loupe dans les découpes, parce que l’erreur ici
pourrait coûter relativement cher et prendre pas mal de temps.
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On commence la mortaise à la défonceuse... |
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Et on fignole à la Fein |
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Allez Hop, on monte ! |
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C'est pas beau ça ? |
On finit
par se décider pour un assemblage à mi-bois à un bout, et par une sorte de
tenon-mortaise à l’autre. Et ça n’aura qu’à tenir. Défonceuse, plongeante,
Fein, ciseau : tout y passe et au moment fatidique où il faut bien monter
la pièce et faire un essai, ça rentre ! Ouf.
Une fois
cette petite broutille technique réalisée, les choses prennent un gros coup d’accélérateur,
puis qu’il « suffit » maintenant de découper et de monter les gîtes,
dont le poids suit obstinément une courbe ascendante un peu désagréable.
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Traçage des positions |
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Même pas lourd ! |
Au bout du
compte et alors qu’il est déjà plus de 18h, la récompense est à la mesure des
efforts consentis. Ça y est, nous avons un « étage ». Cette coupure
visuelle transforme notre grange-cathédrale en un espace où il paraît possible
d’un jour habiter, la création de la diagonale définit le hall d’entrée et on
imagine vraiment mieux les espaces de vie qui se dessinent. C’est COOL !
Un tout
tout tout tout grand merci à ceux qui sont venus nous prêter main forte pour
cette étape cruciale dans l’avancement du projet, c’est une belle étape franchie,
même s’il en reste encore pas mal d’autres à se coltiner
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Yihaaaa |
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À l'étage |
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Vue sur le hall... |
Cette fois j'espère que mon commentaire va passer.........
RépondreSupprimerSuper Stan et Jo, je vous sentais un peu découragés à un moment, mais les amis, c'est super propulsant ! Quelle avancée en si peu de temps ! Félicitations à vous et à tous vos amis. Tous les petits problèmes techniques et autres, seront vite oubliés lorsque vous serez dans votre petit nid. Gros bisous à tous les trois et à dimanche.
Bernadette